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Le mot du président

Plus d’une année s’est écoulée depuis le début de la pandémie, une période de crainte, de peur, d’angoisse pour soi-même, pour celles et ceux dont vous vous occupez, mais aussi pour votre famille et vos proches.

Semaine après semaine vous vous êtes accrochés à l’espoir de voir les choses s’améliorer, refusant de laisser isolées et sans aide les personnes dont vous vous occupez avec tant de bienveillance.

Auprès de votre Directrice Générale et de vos Responsables de service, j’ai pu me tenir au courant de votre situation, de l’évolution de votre santé physique, morale et psychologique. J’ai pu m’entretenir de l’établissement d’une organisation adaptée et suivre le bon acheminement du matériel destiné à vous protéger.

Une chose, pourtant, m’a cruellement manqué ; celle de pouvoir vous dire, les yeux dans les yeux, à quel point je suis reconnaissant de tous les efforts que vous avez consentis.

Il me manque de pouvoir vous dire comme je suis fier de présider une association dont vous êtes les piliers si solides, comme je suis admiratif de ce courage et de cette abnégation dont vous faites preuve au quotidien.

J’accueille, aujourd’hui, avec vous, la reconnaissance méritée des efforts et du travail que vous accomplissez pour maintenir les Aidés dans leur cadre de vie. Après les promesses, l’oubli, l’agrément donné à l’article 43, l’attente, encore, la refonte complète de la grille conventionnelle ouvre enfin la voie vers l’amélioration de votre statut et de votre salaire.

Je souhaite enfin que très bientôt nous puissions nous sourire démasqués, nous rapprocher sans hésitation au moment de manifestations qui ne manqueront pas de se produire.

 

 Jean-Claude LIS
Président de l’AASE